Wednesday, November 19, 2025

URGENT ALERT TO THE INTERNATIONAL COMMUNITY

URGENT ALERT TO THE INTERNATIONAL COMMUNITY

 

The Banyamulenge community, a Tutsi ethnic group, residing predominantly in the South Kivu province of the Democratic Republic of Congo, is currently facing a severe, rapidly escalating humanitarian crisis. Since 2017, the Congolese government, in coordination with neighboring Burundi and various militia groups, has been systematically perpetrating a series of heinous atrocities against the Banyamulenge people, including targeted violence and displacement.

 

REPORTED VIOLATIONS:

 

- Over 500,000 cows were stolen, devastating the community's livelihood and food security

- 150 churches, many historically significant and central to community life, were destroyed

- 200 schools, critically affecting education and prospects

- 260 medical centers, severely impairing access to healthcare

- Thousands of Banyamulenge were killed, for example, Major Kaminzobe and Captain Kabongo, Ntayoberwa, who were burned alive and eaten in the sight of all because they were Tutsi only

 

Despite numerous alerts, international condemnations, and calls for intervention from the Banyamulenge community, the global response has been largely silent or inaction.

 

CURRENT SITUATION:

 

Minembwe, a key Banyamulenge settlement and strategic location, is now effectively blockaded by Burundi and Congolese security forces. This blockade prevents access to essential food supplies, medicine, clean water, and other vital resources. There are credible reports indicating preparation for both ground and aerial military assaults on Minembwe, heightening the imminent danger to thousands of civilians, including women and children.

 

CALL TO ACTION:

 

We urgently call upon the international community, including United Nations agencies, regional bodies, and human rights organizationsto intervene immediately. The situation is critical and requires immediate and decisive measures to prevent further violence, facilitate humanitarian access, and ensure the safety and protection of the Banyamulenge community. The time for action is now.

 

EAST AFRICAN COMMUNITY, SADC, AND CIRGL

 

We call on these regional organizations to step up their efforts to mediate the conflict, deploy peacekeeping forces if necessary, and guarantee the security, well-being, and human rights of the Banyamulenge people. This could involve facilitating negotiations between the warring parties or providing logistical support for peacekeeping missions.

 

The world cannot afford to remain silent in the face of this escalating humanitarian catastrophe. The Banyamulenge community demands justice, protection, and full accountability for those responsible. As we write this, Minembwe is facing a humanitarian blockade by Congolese forces and Burundi forces in alliance with the militia Wazalendo. If you don't act today, tomorrow will be too late to save this innocent community in danger of Genocide. 

 

Local chief Makangata Thomas

Tuesday, November 18, 2025

ALERTE: Minembwe encerclé


Minembwe, le 18 Novembre 2025
Minembwe encerclé

Déclaration d'Umuryango FRATERNITÉ à l'endroit du gouvernement congolais et
burundais, aux peuples congolais et burundais ainsi qu'à la communauté internationale.

Aujourd'hui, notre voix s'élève non pas pour informer, mais pour alerter. Dans les hauteurs du Sud-Kivu, les populations Banyamulenge de Minembwe sont encerclées, isolées, asphyxiées. Des éléments de l'armée burundaise, soutenus par des groupes armés locaux, imposent un blocus militaire qui prive des milliers de familles de nourriture, de médicaments et de toute assistance humanitaire. Les routes sont coupées, les villages isolés. Le silence s'installe : un silence dangereux, complice, inhumain.
Ce que nous dénonçons aujourd'hui n'est pas une simple crise sécuritaire : c'est une stratégie d'étranglement, un crime contre l'humanité.

Fermer les yeux, c'est accepter que la tragédie se répète.
L'histoire nous a déjà montré comment commence l'indicible : par l'isolement, la privation, le silence. Tout génocide commence par le blocus, la faim et la peur.
Souvenez-vous :
- En Europe, dans les années 1940, les Juifs furent d'abord enfermés dans des ghettos, coupés du reste du monde, affamés, privés de soins, avant d'être déportés vers des camps d'extermination. Le monde savait, mais trop peu ont su élever leurs voix à temps.
- En 1994, au Rwanda, le même mécanisme de l'isolement et de la propagande a débouché sur le génocide des Tutsis. Pendant cent jours, plus d'un million d'êtres humains furent massacrés sous le regard impuissant de la communauté internationale. Là encore, le silence a précédé la tragédie.
Aujourd'hui, Minembwe vit les premiers signes de cette mécanique de la mort, l'encerclement, la privation, la peur et le silence du monde.
Si nous n'agissons pas maintenant, l'histoire pourrait se répéter sous nos yeux.
Umuryango Fraternité

Nous lançons un appel urgent :
 Au gouvernement congolais, pour qu'il protège tous ses citoyens, sans distinction d'origine ni de communauté.
 A la communauté internationale, pour qu'elle dénonce et fasse cesser immédiatement le blocus militaire burundais et qu'elle empêche toute escalade vers la violence de masse.
 Aux médias, aux organisations de la société civile et aux consciences libres, pour qu'ils brisent le mur du silence et relaient les cris étouffés des collines de Minembwe.
Refuser la nourriture, la sécurité et la dignité à un peuple, c'est lui ôter ses droits les plus fondamentaux.

Nous sommes tous appelés à la fraternité, à l'humanité et à la solidarité et non pas à l'indifférence.

Minembwe n'est pas une zone à sacrifier, c'est un foyer de vies, d'enfants, de familles.
Umuryango Fraternité élève sa voix pour la paix, la vérité et la dignité humaine. Nous refusons de nous taire face à cette injustice.
Que Minembwe respire, que le blocus cesse, que l'humanité et le vivre ensemble triomphe. La flamme de la vérité et de la fraternité ne s'éteindra jamais.


Fait à Bujumbura le 17/11/2025
Par 
Umuryango Fraternité

Friday, October 24, 2025

Une nouvelle forme de colonisation doublée de crime contre l'humanité du gouvernement burundais par son armée sur les Banyamulenge sur leur terre et dans leur pays.


L'Armée burundaise s'est engoufrée dans la crise congolaise d'abord dans le cadre de l'EAC et ensuite dans celui des accords bilatéraux entre les deux gouvernements, selon Gitega.
Elle a commencé par manipuler et acheterles consciences des Maimai dit Wazalendo en les dotant des armes et minutions (y compris desarmes lourdes) et en finançant leurs opérations.

Toutes les fois que nous avons interpelé les autorité burundaises, elles nous avaient toujours rassurés qu'elles ne vont pas s'attaquer aux banyamulenge qu'elles n'ont des problèmes qu'avec leurs ennemis, les Red tabara. C'était juste nousendormir afin de mettre en place leur plan tranquillementen faisant les trois choses suivantes:
1.D'abord, ils ont commencé en donnant des armes aux Maimai qui les utilisent pour tuer les banyamulenge,détruireleurs villages et prendre leurs vaches. Pour cette raison,les autorités burundaises et leur armée sont auteures de tous les crimes commis par leurs alliés et protégés.

Ensuite, les militaires burundais ont poursuivi leur mission en participant à tous les combats et attaques dirigés contres les jeunes d'auto-défense Twirwaneho et contre lesvillages des Banyamulenge. Il sont donc visibles à toutes les positions tenues par les FARDC, Wazalendo et FDLR telle que Point Zéro, Kipupu, Rugezi etc.. mais aussi visibles lors de tous les affrontements qu'il ya eu à Mikenke, Marunde, Bilalombili, Rugezi et ailleurs.
3. Enfin, depuis le début de cette année, ils ont racheté et récupéré toute la guerre du régime Tshisekedi, au sud du sud Kivu et ils en ont fait leur affaire. Leur terrain de prédilection est les hauts plateaux de Fizi, Mwenga Uvira.
4. En effet, l'Armée burundaise totalise plus de 10 000 hommes, entre 12 et 15 bataillons, repartis sur plus de 70positions. Les militaires qui traversent la frontière par Kavinvira prennent deux
directions. Les uns prennent directement les montagnes en direction de Kirungwa, Kishembwe pour déboucher à Mitamba, Kajoka, Ruhuha, Marimba et Murambya.

Les autres prennent la route vers Baraka-Fizi pour renforcer les positions FARDC et wazalendo de Mulima, Point zéro, Rugezi et les environs.
Ayant jeté un pont sur la rivière Ruzizi, au niveau de Sange, plusieurs milliers traversent par ce pont et prennent ladirection de Lemera, Mulenge où ils ont établi une première position et à Kagabwe où ils ont une base avec deux positions.
Apartir de cette base, ils s'établissent et contrôlent toutes les localités et tous les villages banyamulenge des groupements Itara, Kigoma, Bijombo en territoire d'uvira. A partir de Bijombo centre et du point zéro, ils prennent le contrôle du territoire de Fizi à partir de Rugezi jusqu'à Nyamara.
A ce jour, comme dit ci-haut, l'Armée burundaise dispose de plus de 60 positions seulement dans les hauts plateaux dont voici les principales, du Nord ( Rurambo) au Sud (Rugezi).
1. Nyundo, 2 positions; 2. Gashengo, au marché ets e s environs, 2 positions;
3. Mumiyaga, 2 positions; 4. Nyamarogwe, 2 positions; 5. Rushogo, 1 position;
6. Gitembe, 2 positions, l'une à Kigunda, l'autre à Mahira;
.7 Bijojwe, 1position; 8. Ruvubu là où li y avait un marché de vendredi, 1position;
9. Kugashya, 1 position; 10. Au tour et au sommet du mont Kange, plusieurs positions;
1. Au sommet de Muhe, plusieurs positions; 12. AMuziba, quelques positions;
13. Kigarama, 2 positions; 14. Gitavi (Gashama), 1 position;
15. Sur la chaine de Mukono, 2 positions;
16. Gasozo, 1 position;

19. Magunda une grande base; 20. Masango, 1position;
21. Mumazi, 1position; 22. Rudefu, 1position; 23. Nyaruhinga, au sommet de la montagne Nyankware, 1position;
24. Marimba, 1position; 25.Kanono, 1position; 26.Mitamba, 1position; 27. Rubarati, 1position; 28. Mukumba, 1 position; 29.Gatanga, 1 position;
30. Murambya centre, 1 position; 31. Kiziba (Mugogo), 1position; 32,. Mugeti, 1position; 33.Masoro, 1 position; 34. Maheta, 1 position; 35. Bijombo centre, 1 position;
36. Kirumba, 1position; 37. Karunga, 1position; 38.Kuwigitaka, 1position; 39. Cyakira munturusi, 1 position; 40.Nyamara 1position, 41. Kamombo centre, 1position; 42. Mutenja, 1 position; 43. Karumyo, 1 position; 44. Kangwe, 1 position; 45.Kabara, 1position;
46. Mikarati, 3 positions; 47. Kigazura, 1 position; 48. Firo, 1 position; 49.Gitasha, 1 position;
50. Mungezi,1 position; 51. Makaina, 1 position; 52. Bilalombili, 1 position; 53. Rwitsankuku, 1 position; 54. Point-zéro, 1 position;
55. Kipupu, 1 position; 56. Nyabibuye, 1 position; 57. Kabanju, 1 position; et 58. Rugezi, 1 position.

Rien qu'en considérant les 58 localités ci-dessus dont certaines disposent de 2 ou plus de deux positions, nous sommes au dela de 70 positions de l'Armée burundaise dans les hauts-plateaux.
I y a donc lieu de se demander un pareil déploiement d'une armée étrangère sur un territoire d'autrui, 10 fois plus que celui de l'armée nationale et ses supplétifs wazalendo vise quel objectif?

La questions vient de trouver réponse avec le nouveau développement depuis quelques semaines, à travers, d'une part les actions des autorités et l'armée burundaises
- L'armée burundaise qui est la plus nombreuse, la mieux armée dans les hauts-plateaux avec quelques FARDC et les wazalendo, tous sous ses ordres, viennent par cette mise en place progressive, defermer un encerclement de tous les villages Banyamulenge afin de boucler un camps de concentration du type Nazis, un centre d'extermination au modèle de celui du Troisième Reich;
- Au lieu d'ouvrir le marché par la libre circulation de Mulima vers Minembwe comme les autorités burundaises avaient promis, elle vient (cette armée), par sa position de Mikalati, de fermer la seule voie qui menait au marché de Mitamba où la population pouvait accéder aux produit vitaux et d e première nécessité.
-
Ceux qui ont essayé de se rendre à cemarché, de jeudi 16 au samedi 18 octobre 2025, ont été bloqués, humiliés, maltraités et renvoyés de force à Minembwe.
-
Pire, ces militaires burundais viennent de demander aux Banyamulenge de quitter Mikenke, chez eux, afin que ces burundais et leurs alliés, les wazalendo, les FARDC et Fdir viennent occuper.Visiblement, la suite sera de leur demander de quitter Minembwe et disparaitre;
- Aux dernières nouvelles, des sources proches de la coalition Armée burundaise, Fardc, Wazalendo et Fdlr, nous apprenons que toutes leurs positions sont entrain d'être renforcées, Mukela, Mukoko,Pointzéro,Rugezi, Mikalati,Kigazura,Kipupu, Nyabibuye, Kabanju et Rugezi, pour attaquer Minembwe et Mikenke le même jour à la même heure;
- C'est ainsi qu'ils exigent des choses inacceptables. Ils considèrent que les banyamulenge n'ont pas de choix. Ils doivent céder à leur chantage par ce qu'avec cet encerclement, celui qui ne mourra pas de balles, mourra de faim ou de maladie des lors qu'ils n'ont accès à aucune denrée vitale moins encore aux médicaments.
D'autre part, ne dit-on pas que ce qui se ressemble s'assemble? Comme son allié, le Président Felix Tshisekedi envoie des avions de chasse Soukhoï et des drones bombarder des localités, des cités et des villages sans tenir compte des dommages sur la population civile, au Sud comme au Nord Kivu. Il détruit sur son passage les ponts à Mpeti, Walikale et Nzibira, des entreprises et d'autres infrastructures à Twangiza. Les localités comme Bibwa, Nyarushamba, Kibua, Bitonge et Ruki dans le territoire de Masisi, Giseguru dans ke Rutshuru, Mikenke, Rugezi dans le Mwenga et Fizi au Sud-Kivu, sont régulièrement bombardés par les avions et drones du gouvernement de Kinshasa dont ladernière attaque sur Twangiza date du jeudi 23 Octobre 2025. Il semble que c'es cela sa façon de faire la guerre. Que pour détruire sans aucun gain sur le terrain @miliaire.

-C'est compte tenu de tout cequi précède que:
- Je dénonce cette pratique criminelle convenue par deux gouvernements de Kinshasa et du Burundi qui consiste à affamer, quedis je, à tuer par lafaim, indistinctement les enfants, les femmes, les hommes et les vieillards e tsélectivement tous appartenant à une seule communauté, les Banyamulenge; 
C'est un crime contre l'humanité,du reste, imprescriptible; 
-Je dénonce cette nouvelle forme de colonisation doublée de crime contre l'humanité et crime de guerre, sous-traitée au régime burundais par le régime de Tshisekedi.
- Je demande au gouvernement burundais de sortir de ce bourbier dans le quel il s'engouffre, une crise qu'il mêne sur de bases ethniques. lI n'est pas encore tard de lever votre pied. Si non, je vous rappelle que vous porterez la responsabilité de tout ce qui va arriver dans ces montagnes, que cela vienne directement de vous ou de chacun devos alliés. C'est le cas de tous les bombardements des drones et soukhoïs, qu'ils décollent de Bujumbura ou de Kisangani;
-Je dénonce l'attitude de toutes les organisations humanitaires qui, non seulement n'apportent aucune aide humanitaire malgré toutes les alertes lancées mais aussi ne dénoncent pas ceux qui les empêchent de le faire.
 Comme pour dire, silence on tue. Un génocide délibérément oublié, un effacement et une extinction prémédités et planifiés;
J e demande à la Communauté internationale d'arrêter ces crimes en interpellant les deux gouvernements impliqués;
-A vous les victimes, des hauts plateaux, abandonnées, tenons bon, quand le monde ferme les yeux, li ne nous reste qu'un seulet unique choix: Kwirwanaho, Twirwaneho, battons nous, défendons nous. Tel est le seul moyen de faire échec au plan d'extermination, au déracinement, al'épuration ethnique et à l'apatride. 
Les ténèbres ne règnerons pas toujours; La lumière est au point de poindre. 
Une seule promesse: NOUS N'ALLONS PAS PLIER.
- A vous tous les amis de la liberté, les personnes de bonne volonté, levons nous et sauvons la République Démocratique du Congo.

Hon. Moise Nyarugabo

Fait à Goma le 24/10/2025

Wednesday, August 27, 2025

Les forces de réserve Wazalendo se sont retournées contre leurs propres commanditaires.

Uvira – le 25 Août,2025

« les forces de réserve » (Wazalendo) se sont retournées contre leurs propres commanditaires. Le 20 avril 2023, le Parlement de la RDC a adopté une nouvelle loi visant à intégrer les groupes armés au sein des forces de défense nationale. Il s'agissait d'un amalgame de miliciens, de civils armés et de criminels munis d'armes blanches. Aucun processus ni aucune condition ne permettait une collaboration harmonieuse avec l'armée nationale. La loi stipulait simplement que les forces de défense intégreraient « des volontaires civils activement engagés dans la défense du pays et de son intégrité territoriale face à une menace ou une agression extérieure ». Par la suite, la hiérarchie militaire a intégré des groupes armés locaux (Mai Mai et FDLR) dans le système de défense nationale. Lors de l'adoption de cette loi, j'avais averti que ces groupes armés constitueraient un jour une menace sérieuse pour les communautés ciblées par leurs attaques (ceux qui sont historiquement persécutés), pour l'ensemble de la population congolaise et pour l'armée nationale elle-même. Tout commence par des attaques contre les Banyamulenge à Uvira. Il y a une semaine, un commandant de l'armée nationale, Colonel Patrick Gisore, issu de la communauté Banyamulenge est décédé tragiquement dans un accident d'avion, en compagnie de son épouse. Tous deux ont perdu la vie. Conformément aux traditions Banyamulenge, qui accordent une grande importance à l'enterrement des proches, les corps de cet officier supérieur et de son épouse ont été transportés à Uvira. La hiérarchie militaire de la RDC à Kisangani a confié leur prise en charge aux officiers basés à Uvira. Les corps ont été déposés dans une morgue. Le jour des funérailles, les forces de réserve ont tendu une embuscade à quatre bus transportant des civils Banyamulenge en route de Bujumbura vers Uvira. Elles ont ouvert le feu, sans être interceptées ni par l'armée ni par la police. La raison de ces attaques est tout simplement parce qu'ils sont de "Banyarwanda" (pour signifier les Tutsi). Par ailleurs, un autre bataillon des forces de réserve a attaqué une foule de membres de la communauté Banyamulenge lors de la cérémonie funéraire. Les violences ont duré plus de deux heures, sans aucune intervention des autorités locales. Le porte-parole du gouvernement, a manqué l'occasion d'inviter les habitants d'Uvira à se faire photographier avec les membres de la communauté Banyamulenge, afin de "montrer au monde entier qu'ils vivent en paix avec leurs voisins". Les Wazalendo et les attaques contre leurs maîtres Peu après, les forces de réserve ont même retourné leurs armes contre des soldats de l'armée nationale. Les batailles ont duré des heures. Au moins 36 Wazalendo et six militaires ont été tués dans ces affrontements. Des civils innocents auraient également perdu la vie. Que faut-il retenir de ces événements ? 1. L'une des principales raisons pour lesquelles les , les mercenaires roumains, les groupes armés (Wazalendo), la et les FDLR ont perdu les batailles à Goma et Bukavu est qu'il est impossible de commander une multitude de forces motivées par la haine envers certains groupes sociaux, mais aussi à cause de l'intégration illégale de criminels dans les forces nationales. 2. L'armée nationale est incapable de contrôler ou désarmer ses propres forces de réserve. 3. Les chefs militaires de l'armée congolaise sont juste capables d'organiser des attaques contre les populations civiles mai se sont montrés incapables d'organiser même les funérailles de l'un de leurs officiers supérieurs. 4. Le phénomène Wazalendo illustre parfaitement l'irresponsabilité de l'État congolais, qui sous-traite la sécurité nationale à des criminels. 5. Les élites du gouvernement encouragent la formation de groupes armés tribaux pour accroître leur visibilité et mobiliser le soutien populaire. Les forces de réserve (Wazalendo) sont armées grâce aux fonds publics ou aux munitions issues de la contrebande de minerais exploités dans les mines contrôlées par l'État. 6. Ces forces de réserve (Wazalendo) non seulement se retournent contre la population – qui constitue pourtant la principale ressource humaine ainsi que le capital social et économique du pays, et qui a déjà été privée de l'accès aux fonds publics – mais ils s'attaquent aussi à l'armée nationale, pourtant recrutée et entraînée avec des moyens publics. Paradoxalement, ils apparaissent à la fois comme les alliés et les ennemis de tous. 7. Pour ceux qui affirment que les Wazalendo sont manipulés par "un ennemi", même si cela était vrai, aucune autorité intelligente n'oserait tenir de telles déclarations, car cela révélerait une grande faiblesse de l'appareil sécuritaire. Et pourquoi des troupes écouteraient-elles mieux leurs ennemis que leur propre hiérarchie ? 8. Il a été très facile d'armer les groupes armés. Il faudra plus de 25 ans à l'armée nationale pour retirer ces armes de la population et rétablir le monopole de la violence légitime. Les Nations unies et les pays puissants savent — et apprécient — que la RDC restera paralysée encore pendant plus d'un quart de siècle.

Par Alex Ntung. PhD

Tuesday, July 29, 2025

Pourquoi, malgré les négociations, le gouvernement de Kinshasa est incapable de faciliter les accords de Doha?



Les principales raisons qui expliquent le pourquoi, malgré le négociation de Doha le gouvernement congolais n'a pas la capacité de restaurer pleinement l'autorité de l'Etat et faciliter les accords de Doha.

*Faiblesse institutionnelle de gouvernement de Kinshasa.*

Les institutions gouvernementales manquent la légitimité, d'indépendance et des capacités techniques.
L'administration publique est affaiblie, mal financée et corrompue, ce qui entrave l'application des décisions politiques. Partant de l'expérience du passé, il a été toujours difficile au Gouvernement congolais d'honnorer des tels engagement.

*Présence persistante de groupes armés locaux et étrangers.*

Malgré les accords de paix, plusieurs groupes armés continuent d'exercer un contrôle du pouvoir au Sud Kivu dans Fizi, Uvira, à Irumu par exemple plus de 40 civiles hommes, femmes et enfants furent massacrés par les ADF sous les yeux fermés des FARDC après les accords de Doha, faut-il parlé alors de l'autorité de l'Etat?

Dans Uvira par exemple, les wazalendo contestent l'autorité centrale et imposent leurs propres lois ou formes de gouvernance.

*Manque de volonté politique ou de cohésion interne*

Le gouvernement congolais est divisé, avec des conflits entre factions politiques (Fayulu, Gatumbi, des arrestations arbitraires des généraux etc..), par exemple, hier, 27 juillet 2025 arrestation arbitraire de M. Laurant Rubona diplomate à l'ambassade du Congo au Burundi. Rescapé de massacré de Gatumba, il a été arrêté et transféré immédiatement à Kinshasa. Le motif de son arrestation est du fait d' appartenir à la communauté Banyamulenge. Donc les régionalismes, les tribalismes et les favoritismes ont érigé des monuments dans la gouvernance de Tshisekedi.

Des rivalités internes ralentissent alors la mise en œuvre des engagements pris à Doha.

*Méfiance des populations locales*

Certaines communautés ne font pas confiance à l'État de Kinshasa, notamment en raison de discriminations passées ou de l'absence de services de base (éducation, santé, sécurité) cas particulier de la population de Minembwe privée des nourritures, des produits de première nécessité, etc..

Les civiles préfèrent se tourner vers des acteurs locaux (chefs traditionnels, groupes religieux) AFC/M23 et MRDP Twirwaneho pour leur sécurité et leurs besoins quotidiens.

*Influence extérieure ou interférences régionales*

Des puissances étrangères, la SADC et le pays voisin Burundi soutiennent des groupes armés Wazalendo en s'interférant dans le processus de paix pour défendre leurs intérêts égoïstes en RDC.

Cela complique la stabilisation et l'unification du territoire.

*Crises humanitaires et socio-économiques persistantes*

Le chômage, la pauvreté, les déplacements de population et la crise alimentaire accentuent l'instabilité de tous les territoires non encore libérés par le mouvement révolutionnaire AFC/M23 et MRDP Twirwaneho.

L'État congolais, en difficulté, est incapable de répondre aux besoins fondamentaux de la population, ce qui affaiblit encore sa légitimité et risque de compromettre les accords de Doha.

*Échec dans la mise en œuvre des accords de Doha*

Les accords de Doha peuvent rester lettre morte s'ils ne sont pas suivis d'actes concrets sur le terrain : libération des prisonniers se trouvant à Kinshasa, réforme du secteur sécurité ainsi que l'absence de mécanismes de suivi ou de sanctions en cas de non-respect des engagements.

*Fait à Kashasha le 29 juillet 2025*

Par Me. *Serugayi Félix*
serugayifelix5@gmail.com

Saturday, July 26, 2025

L'apparence de proximité ne suffit pas face à la douleur d’un peuple abandonné

*À l'attention de Monsieur Patrick Muyaya, Porte-parole du Gouvernement Congolais*




Monsieur Muyaya,

Lors de vos récentes apparitions médiatiques, vous avez tenu à afficher une image de proximité avec le peuple congolais. Mais derrière cette façade de compassion, c'est un masque qui dissimule une vérité bien plus sombre : vous êtes, aux yeux de ceux que vous ignorez, un lion qui dévore. Vous parlez au nom d'un État qui, depuis des années, reste sourd aux cris de détresse des populations des Hauts-Plateaux de Fizi, Uvira et Itombwe – en particulier, le peuple Banyamulenge.

Les faits parlent d'eux-mêmes, l'histoire vous jugera.

Votre gouvernement a sciemment détourné le regard pendant que les villages Banyamulenge étaient systématiquement incendiés, pillés et détruits. Pourtant, l'armée nationale était bel et bien présente – parfois même à quelques kilomètres seulement. Non seulement elle n'a pas protégé les populations civiles, mais elle a été complice, voire active, dans les exactions commises par les milices locales, notamment les Maï-Maï et les FDLR.

Les Banyamulenge n'ont jamais cessé d'implorer la protection de l'État congolais, qu'ils ont toujours considéré comme leur propre État. En retour, ils ont reçu trahison, silence, et mépris. Leur loyauté a été récompensée par l'abandon.

*Des villages brûlés. Du bétail volé sous les yeux de l'armée. Des femmes violées. Des civils massacrés.*
Le tout dans l'indifférence totale de l'État – pire encore, avec son aval tacite. Même ceux parmi les Banyamulenge qui occupent des postes étatiques ont dénoncé ces horreurs. Mais rien n'a changé. L'État, que vous représentez, a fermé les yeux, s'est bouché les oreilles, et a laissé faire, comme si les Banyamulenge n'étaient pas citoyens de ce pays.

Vous avez osé manipuler les médias pour construire une image positive de votre action, tout en occultant la souffrance d'un peuple que votre silence a condamné. Ce n'est pas seulement une faute morale, c'est une complicité implicite dans l'un des drames humains les plus graves de ces dernières années en RDC.

*Huit années de silence. Huit années d'exil, de faim, de violence, sans la moindre assistance humanitaire de votre gouvernement.*

Les Banyamulenge sont devenus les seuls citoyens du Congo que l'État semble avoir consciemment choisis d'exclure, d'abandonner, voire d'exterminer.

Et pourtant, malgré tout, ce peuple continue de se battre pour la paix, sans milice structurée, sans soutien politique, sans armes. Il n'a jamais déclaré la guerre à l'État. C'est l'État qui lui a déclaré la guerre.

Monsieur Muyaya, il ne suffit pas de bien parler à la télévision. Il ne suffit pas d'être éloquent. Ce que le peuple attend, ce sont des actions. Ce que les Banyamulenge attendent, c'est la justice, la reconnaissance de leurs souffrances, la protection, comme tout autre peuple de ce pays.

Vous ne pouvez pas réclamer l'unité nationale en fermant les yeux sur une partie de votre peuple.
Vous ne pouvez pas prêcher la paix en refusant de nommer les injustices.
Et vous ne pouvez pas continuer à ignorer ce que l'Histoire, un jour, mettra en lumière.

Honte à l'hypocrisie. Honte à l'oubli. Honte au silence complice.

Mais sachez une chose : les Banyamulenge ne seront pas exterminés. Ils seront sauvés, non pas par votre gouvernement, mais par leur résilience, leur foi et la justice divine.
Car Dieu n'aime pas les hypocrites.

By 
Felix Serugayi 

serugayifelix5@gmail.com